Tous ceux qui font réaliser des travaux constructions, des rénovations ont l’obligation de souscrire une assurance dommages ouvrage avant même l’ouverture du chantier. En effet, elle va permettre à l’assuré de financer la réparation d’une malfaçon intervenue dans les dix ans. La prime est souvent plus élevée pour une rénovation qu’une construction neuve, car l’ancienneté du bâtiment augmente les risques de dommages. Vous devez vous intéresser de très près à ce contrat même si vous êtes un particulier, car les professionnels ne sont pas les seuls concernés dans cette affaire.
L’utilité de cette assurance
Si vous ne souscrivez pas cette assurance, en cas de problème, l’indemnisation sera plus longue et parfois inexistante. Le handicap sera également plus grand en cas de revente du bien dans les délais de dix ans suivant l’achèvement de sa construction. Pour être clair, c’est vous qui réglerez la facture. Cette assurance couvre les vices et les malfaçons compromettant la solidité de la maison en empêchant son utilisation normale. Elle va fonctionner en complément de la garantie décennale.
Une vraie protection
Au-delà de l’obligation légale, la garantie dommages ouvrage est une protection réelle pour le propriétaire. En effet, cela va lui éviter les longues procédures de justice et de grosses pertes financières. La souscription entraîne quelques contraintes pour le particulier, le contrat est relativement élevé de 1 à 5% des travaux, le dossier est parfois complexe et les documents à fournir nombreux. Certains assureurs refusent la construction en dommages ouvrage. Cette assurance a été rendue obligatoire, car le nombre de réparations est très nombreux en France. En cas de revente de la maison sans assurance dommages, vous risquez une moins-value. Le notaire a l’obligation d’indiquer dans l’acte le défaut d’assurance et cela peut être problématique. Plus qu’une obligation, cette assurance est sans contexte une vraie protection.